mardi 23 février 2010

dimanche 21 février 2010

Henri IV et l'amour



Henri IV et la passion des femmes. Un de ses contemporains a écrit: " Maître de toutes ses passions, il était esclave de celle-là".
Le Vert-Galant ne peut résister à une hanche dodue, au galbe d'un sein, à un grain de peau, à un ...rien. De la comtesse à la fermière, il les aime toutes pour une vie ou pour une nuit...

samedi 20 février 2010

Les "battues" du Vert-Galant.

Légende et réalité font bon ménage en ce qui concerne les amours du béarnais. Et rarement, un roi nous est apparu si…humain.

Un avant-goût prononcé pour les femmes dès sa prime enfance ?

Jeanne d'Albret, la mère d'Henri IV


Dès son accouchement, Jeanne d'Albret part rejoindre son époux Antoine de Bourbon dans le nord de la France, laissant la garde du petit Henri à son grand-père, Henri d'Albret roi de Navarre. Il grandit au milieu des enfants du pays. A neuf ans, il assiste impuissant aux disputes de ses parents; son père infidèle chronique rend Jeanne affreusement malheureuse: elle se réfugie dans la religion protestante pour apaiser ses conflits intérieurs.
Cette mère courage qui veut donner la meilleure éducation à son fils, le confie aux précepteurs les plus renommés et l'envoie à Paris pour étudier au collège de Navarre en tant que prince du sang, avec ses cousins les futurs Charles IX et Henri III. Elle vise pour son fils, futur roi de Navarre et héritier présomptif à la couronne de France, la plus haute marche du pouvoir. Henri respecte cette mère chérie et redoutée qui lui interdit les femmes "ruine de l'âme, du corps et de la réputation". Pourtant, le prince de Navarre ne peut s'empêcher de regarder toutes ces jolies filles qui l'approchent. Il les trouve toutes belles. Jeanne d'Albret écrit à un de ses amis: "Mon fils croît en stature et déteste le vice".
Il détestera peut-être "le vice" mais aimera beaucoup l'amour...

vendredi 19 février 2010

Henri IV et sa soeur Catherine de Bourbon



Malgré la promesse faite à sa mère de veiller sur elle, d’être un protecteur, son comportement détestable avec Catherine ne sera véritablement dévoilé qu’au XXème siècle pour ne pas écorner la légende du Bon roi de France.

Cette petite sœur, de six ans sa cadette, au physique ingrat mais aux qualités de cœur exceptionnelles, est prête à tous les sacrifices pour son frère. Elle l’aime de façon inconditionnelle. Régente du Béarn durant les guerres de religion, elle fait de son mieux pour le servir et servir son pays. Par intérêt, il ne va choisir de la marier que fort tard, lui promet un mari dont elle tombe follement amoureuse, puis la marie à un autre qu’elle n’aime pas : un psychodrame a lieu au château de Pau où le fiancé de Catherine est arrêté sur ordre du roi. Aujourd’hui, cet épisode est toujours inscrit dans le marbre blanc, au-dessus de la porte majestueuse des lieux.
Il l'oblige, elle la protestante, à épouser le duc de Bar, un catholique pur et dur.

Quand Henri IV se convertit, il exige que sa sœur en fasse de même. Elle s’y refuse obstinément. S’ensuivent des querelles épiques avec échange de courriers entre le roi de France et "Madame" Catherine où il la traite de « garce »; elle, de » maquereau ».
Sa santé n’y résistera pas....